Les néo-critères de ruralité (voir l'étude) ont été présentés dans les locaux de la FRW à Namur, le 14 mai 2009. Le Comité de Direction, les équipes régionales, le CARD et l’équipe de gestion étaient présents. L’approche adoptée ainsi que les typologies des communes obtenues sur base des trois critères ont été présentées.
Les acteurs rencontrés à cette occasion nous ont fait part de leurs remarques à propos de cette étude :
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L’indice de périphéralité ne devrait pas avoir d’unité de mesure, étant donné qu’il résulte de la somme d’une densité de population à une densité de population divisée par une distance élevée au carré. La Cellule a expliqué que la distance est utilisée comme facteur de pondération dans le calcul de l’indice et ne modifie donc pas l’unité de la densité de population.
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Les intervenants s’accordent pour dire que la densité de population ne doit pas être utilisée comme indicateur unique de ruralité. Cité comme exemple, la commune de Tournai, qui regroupe une trentaine de villages ruraux est définie comme urbaine sur base du critère de l’OCDE, ce qui n’est plus le cas avec les néo-critères proposés.
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Pour certains, l’accessibilité aux services n’est pas propre au milieu urbain. Les intervenants expliquent que certaines communes qu’une visite de terrain affirmerait rurales, tombent dans la catégorie urbaine à cause de leur proximité aux services et à l’emploi. C’est notamment le cas de la commune de Theux, dont la redéfinition en commune urbaine, a surpris plusieurs des acteurs rencontrés. A l’inverse, la commune de Aubange, redéfinie comme rurale surprend tout autant l’assemblée. En guise de troisième exemple, est évoquée la grande similitude entre Donceel et Faimes sur le terrain, alors que celles-ci ne sont pas définies de la même manière sur base des néo-critères. D’autre part, les acteurs ne sont pas d’accord à ce que la commune de Sainte-Ode ait le même statut qu’Arlon et Aubange, comme le préconise la typologie qui leur a été proposée. La Cellule a rappelé que l’approche adoptée consistait à intégrer l’environnement des communes de manière à éviter leur cloisonnement, et que dans ce sens, outre les caractéristiques intrinsèques des communes, étaient considérées celles de leurs communes avoisinantes. La Cellule a également souligné que c’est dans cet élément que tenait l’originalité de l’approche. D’une représentation absolue comme en proposent de nombreuses études, on passe à une représentation relative dans laquelle la commune est mise en relation avec les communes périphériques.
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Il a été proposé d’ajouter une classe intermédiaire pour définir les communes : les communes semi-rurales.
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Certains intervenants expriment leur souhait d’établir des seuils qui permettraient de maintenir les communes telles que Theux dans la catégorie rurale.
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La zone Entre-Sambre-et-Meuse définie à partir des néo-critères correspond bien aux constats posés sur le terrain.
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Les typologies proposées reflètent mieux les réalités du monde rural que celle obtenue sur base du critère de l’OCDE.
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Il serait très intéressant d’exposer l’étude auprès de la CRAT afin d’en recueillir son opinion.
La Cellule préconise de se référer au document complet de l’étude, accessible dans la rubrique « Etudes » de ce site ainsi qu’au diaporama de l’exposé disponible via le lien ci-dessous :
Fichiers joints:
Fichier attaché | Taille |
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criteres_de_ruralite140509.pdf | 1.55 Mo |